8 octobre 2024
Débat sur la situation des urgences pendant l'été 2024
Merci Monsieur le Président.
Madame la Ministre,
Pendant l’été 2024, la situation des urgences a été difficile dans de très nombreux territoires, notamment dans la région Aquitaine avec des fermetures perlées des équipes des urgences de SMUR dans de nombreux départements. En Corrèze, les services d’urgences et de SMUR sont restés en fonctionnement jour et nuit tout l’été. Je félicite les médecins et tout le personnel qui ont été solidaires.
Les fermetures sont dues à un manque de médecins urgentistes, des tensions sur le personnel avec également une augmentation de 10% d’accès aux urgences pendant cette période.
La mise en place du SAS (service d’accès aux soins) a permis, parfois, de trouver une solution pour les soins non programmés, mais de façon limitée par manque de médecins en ville. De plus, tous les patients n’appellent pas le 15.
Il faut évidemment former plus de médecins urgentistes et, en novembre 2026, les médecins généralistes devraient être renforcés par l’arrivée des médecins juniors.
Par ailleurs, deux dispositifs amélioreraient la prise en charge aux urgences :
généraliser le triage à l’entrée afin que les urgences mineures soient prises en charge dans une salle différentes par un médecin généraliste.
avoir davantage de lits d’aval pour les personnes qui ne sont pas en urgence aigue, mais qui doivent rester à l’hôpital pour un bilan plus approfondi et qui souvent « encombrent » les urgences et attendent sur des brancards.
Madame la Ministre, ne serait-il pas nécessaire de mettre en place rapidement ces deux dispositifs ?
SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI.
