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Vincent Louault : Traitement des maladies des cultures végétales par aéronefs télépilotés

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    Les Indépendants
  • il y a 15 heures
  • 3 min de lecture

Proposition de loi visant à améliorer le traitement des maladies affectant les cultures végétales à l'aide d'aéronefs télépilotés - Dossier législatif



Monsieur le Président,

Madame la Ministre,

Chers Collègues,

 

Avant de vous parler du fond de cette proposition de loi je voudrais vous dire :

-       Qu’aucun agriculteur n’aime l’opération de pulvérisation de produit de protection des plantes et ce pour plusieurs raisons :

·      La manipulation et le remplissage sont pénibles

·      Les horaires sont compliqués : très tôt le matin (vers 4/5 heures ou très tard le soir pour avoir les meilleurs conditions météo et surtout hygrométriques)

 

Alors il est certain que l’avenir est à l’emploi d’automates de toutes sortes et les drones en font partie.

Soyons clairs ! L’objectif n’est pas un retour aux épandages à l’ancienne, par hélicoptère à 10 ou 20m au-dessus des cult ures, avec toute  leur imprécision !

 

Mais ce texte ne vise pas non plus à généraliser l’usage des drones pour tous les produits et sur toutes les parcelles. Je le regrette car l’application par drone, c’est, je le répète, l’avenir !

 

Le principe général reste donc l’interdiction de traitement par aéronef. Ainsi, ce texte propose trois dérogations extrêmement encadrées pour une ouverture que certains jugeront responsable et mesurée mais que pour ma part j’estime a minima et sans ambition.

 

Car, en réponse à certaines craintes, il convient de rappeler les  points suivants  :

-          Les produits concernés sont autorisés au niveau européen et français, et expressément approuvés pour un usage par aéronef ; en gros ils ont une AMM comme c’est le cas pour tout produit.

-          Il s’agit uniquement de produits de biocontrôles, ceux à faible risque ou utilisés en agriculture biologique, quelle ambition…

 

-          Seules trois types de parcelles sont concernées, et uniquement lorsqu’elles présentent une pente supérieure à 20 % (bonjour l’usine à gaz et autres complexités de mise en application…)

-          L’exploitant doit posséder un certiphyto, c’est déjà le cas…

-          Et l’Anses est présente à chaque étape (c’est déjà le cas pour tous les usages…)

 

SELON l’Anses et l’Inrae : les drones ne constituent pas la panacée universelle. Mais ce sont des outils complémentaires présentant de réels avantages sur deux points fondamentaux : la pénibilité et l’accidentologie.

 

Et en effet, ces innovations de précision sont des alliées certaines de l’agriculture et de l’environnement. Elles offrent une opportunité de limiter l’impact des traitements actuels sur la santé des agriculteurs, des populations et de l’environnement. Pourquoi s’en priver ?


En outre, les drones de 2025 sont bien loin des avions et des hélicoptères d’hier. Ils permettent d’intervenir au plus près de la culture, dès l’apparition de la maladie ou des adventices. Ce ciblage est fondamental pour permettre une intervention rapide, limiter la progression et donc réduire la quantité de produits utilisés et la surface traitée.

 

Aussi, ne soyons ni dogmatiques ni trop permissifs. Nous devons être ouverts à la technologie toutes les fois où elle apporte des solutions positives. Mais nous devons également rester exigeants et critiques dans nos évaluations.

 

N’opposons pas environnement et économie, préservation de la santé et préservation de nos métiers.


Plusieurs pays européens ont déjà mis en place ces usages. Ceux proposés ici sont circonscrits et minimalistes, mais au moins nous avançons.

 

Alors continuons d’avancer ensemble vers une agriculture plus vertueuse, moins dangereuse pour l’applicateur et respectueuse de l’environnement. Une agriculture attractive, innovante et économiquement viable.

 

Notre agriculture est déjà très moderne. Des solutions existent. Utilisons-les !

 

Notre Groupe soutiendra bien évidemment cette proposition de loi.



Interventions au Sénat

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